Les Bushmen dans l'Histoire

Les Bushmen dans l'Histoire
Sous la direction de
Emmanuelle Olivier et Manuel Valentin

Qui sont les Bushmen? Dans l'Afrique australe post-apartheid, les discours se réajustent, les clichés encore tenaces s'estompent peu à peu. Les Bushmen ne sont ni « ces hommes de la brousse » hors du temps, isolés dans le désert du Kalahari, ni « ces témoins vivants de la Préhistoire » qui reproduiraient, dans une éternelle genèse, les mêmes gestes, les mêmes rites, les mêmes mythes. Les Bushmen ont une histoire, ce que rappelle cet ouvrage à travers l'analyse de pratiques, passées et actuelles. Objets, peintures rupestres, rituels, littérature orale et musique sont appréhendés comme autant d'outils participant de la dynamique et de la pluralité des sociétés bushmen, à la fois actrices et spectatrices de leur propre histoire.
Posant un regard critique sur le jeu de miroirs qui n'a cessé de déformer l'image des Bushmen jusqu'à les caricaturer, l'ouvrage propose une réflexion sur leur propre conscience historique. En examinant comment ils conçoivent et construisent le temps, pour eux-mêmes et dans leurs relations aux autres, il s'agit de montrer combien les Bushmen sont, et ont toujours été, nos contemporains.

Emmanuelle OLIVIER est ethnomusicologue, chargée de recherche au CNRS (laboratoire Genèse et Transformation des Mondes Sociaux, CNRS-EHESS). Elle travaille en Afrique australe depuis une dizaine d'années chez les Bushmen et leurs voisins khoisan et bantouphones, a publié de nombreux d'articles sur leurs musiques et deux CDs dans la collection Ocora-Radio France.
Manuel VALENTIN est anthropologue, maître de conférence au Musée de l'Homme (Muséum National d'Histoire Naturelle, département Hommes, Natures et Sociétés). Ses recherches et ses travaux portent sur l'histoire interculturelle des faits matériels et artistiques en Afrique australe.

Ont contribué à cet ouvrage :
François-Xavier FAUVELLE-AYMAR, historien, chargé de recherche au CNRS
(Institut d'Études Africaines).
Alan BARNARD, anthropologue, professeur d'anthropologie de l'Afrique australe (Université d'Edimbourg).
David LEWIS-WILLIAMS, archéologue, professeur honoraire d'archéologie cognitive (Université de Witwatersrand, Johannesbourg).
Megan BIESELE, anthropologue,
directrice de l'ONG Kalahari Peoples Fund.
Thomas WIDLOK, anthropologue, et chercheur au Max Plank Institute of
Psycholinguistics à Nimègue (Pays-Bas).
Date
  • le mardi 21 juin 2005
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