"Automimésis et dieux autoportraits (XVIIIe-XXe siècles)"

INHA, salle Walter Benjamin  -  2 rue Vivienne  -  75002 Paris

Ogni dipintore dipinge se — Tout peintre se peint soi-même — était une formule courante dans la Florence de la fin du Quattrocento. Lorsqu'au milieu du XVIIIe siècle ce thème de l'automimésis fait retour chez Winckelmann, le concept en est bien différent. Ce n'est plus un individu qui se peint dans ses figures, c'est un peuple ou une race : les artistes, écrit-il, "ont toujours donné à leurs figures la physionomie propre à leur nation". On suivra les conséquences de ce changement d'échelle dans les "racial portraits" de l'archéologie qui, au XXe siècle encore, cherchait à fonder la réalité des races sur les fictions de l'art.

Date
  • le mercredi 3 avril 2013  de 10h  à 12h
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