L’aumônerie musulmane dans la République

EHESS - Amphithéâtre  -  105, boulevard Raspail  -  75006 Paris

Table ronde

Le principe de séparation des Églises et de l’État contenu dans l’article 2 de la loi du 9 décembre 1905 affirme que si la République « ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte », elle peut cependant prendre en compte « les dépenses relatives à des services d’aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans des établissements tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons ».

Cette possibilité nécessite cependant que l'État ait préalablement reconnu une instance représentative nationale capable d'accréditer ses aumôniers, ce qui pour l'islam ne sera pleinement réalisé qu'avec la création du Conseil français du Culte musulman en 2003. L'aumônerie musulmane est donc la plus jeune des aumôneries françaises. Cette institution, dont les membres sont naturellement soumis à une double autorité religieuse et administrative, témoigne de la place du culte musulman dans la société française et de son rapport aux organes de la puissance publique.

Président de séance :

Bernard Heyberger directeur d’études à l’EHESS, directeur de l’IISMM

Modérateur :

Eric Germain, chargé de mission "Questions sociétales & fait religieux"  Délégation aux affaires stratégiques (DAS).

Participants :

Djemel Ziane,
aumônier musulman, Ministère de la Défense.

Abdelhak Eddouk,
aumônier musulman à la Maison d'arrêt de Fleury-Mérogis.

Abdelhaq Nabaoui,
aumônier national des hôpitaux et Président du Conseil régional du culte musulman en Alsace.

Ouisa Kies,
attachée de recherche au Cadis dans le cadre du projet sur « Le processus de radicalisation religieuse en prison ».

Valentine Zuber,
maître de conférences EPHE sociologue des religions et de la laïcité.

Date
  • le lundi 21 janvier 2013 à 18h

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