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Soutenances de thèse

Cette thèse porte sur les violences urbaines et s’appuie sur trois contextes nationaux différents : la France, la Russie et la Pologne. Son but principal est en effet de « sortir » du contexte strictement national pour aboutir à un point de vue plus « global » en confrontant des sociétés, qui d’ailleurs ne sont pas habituellement comparées. Ont été menés 63 entretiens individuels et 20 collectifs, trois focus groups et les observations participantes dans toutes les villes et quartiers qui ont récemment fait l’objet d’émeutes urbaines. En France, il s’agit d’émeutes qui se sont déroulées en banlieue parisienne et qui ont un caractère social, d’abord au Val-Fourré en novembre 2005, puis à Villiers-le-Bel en novembre 2007. Dans les contextes russe et polonais, il s’agit de violences nationalistes/racistes. D’abord, en Russie, dans la ville de Kondopoga, il a fallu comprendre les émeutes de septembre 2006. Ensuite, en Pologne, à Brzeg, l’analyse porte sur les émeutes de janvier 2008. Le premier axe de cette enquête comparative porte sur les significations des violences urbaines et le deuxième axe repose sur des actions médiatrices, y compris des initiatives médiatiques qui visent à réduire la violence apparue.

Sous la direction de Michel Wieviorka, EHESS et d’Ireneusz Krzeminski, université de Varsovie, directeurs de thèse.
Jury : Danièle Joly, université de Warwick ; Alain Blum, EHESS ;  Éric Macé, université de Bordeaux II.