Vidéothèque - Dernières acquisitions
EHESS - Vidéothèque, - salles 51-52, accueil B, RdC
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105, bd Raspail
- 75006 Paris
« Le fond de l’air est rouge » de Chris Marker, 1977, 345 min.
DVD 1 : Le fond de l'air est rouge
1e partie : Les Mains fragiles :
1 - Du Viêt-Nam à la mort du Che,
2 - Mai 68 et tout ça
2ème partie : Les mains coupées :
3 - Du printemps de Prague au Programme commun,
4 - Du chili à - quoi, au fait ?
1967-1977 : années décisives de l’histoire mondiale.
« … Au cours de ces dix années, un certain nombre d’hommes et de forces (quelques fois plus instinctives qu’organisées) ont tenté de jouer pour leur compte, fût-ce en renversant les pièces. Tous ont échoué sur les terrains qu’ils avaient choisis. C’est quand même leur passage qui a le plus profondément transformé les données politiques de notre temps. Ce film ne prétend qu’à mettre en évidence quelques étapes de cette transformation. » Chris Marker
DVD 2 : Les Sixties
A bientôt j'espère (16 min.)
En 1967, une grève d'un nouveau genre (occupation, revendications de fond, animation culturelle) éclate aux usines Rhodiaceta à Besançon. Le reportage est jugé inacceptable par l'ORTF qui l'interdit. Au terme d'un intéressant affrontement, il passe quand même, flanqué d'un "débat” entre gens sérieux, qui ajoute au pittoresque de l'aventure, et qu'on trouvera ici pour la première fois.
Puisqu'on vous dit que c'est possible (43 min.)
Cinq ans après mai, les ouvriers de Lip se lancent dans une folle entreprise d'autogestion qui a un retentissement immédiat. Mais la guerre entre les syndicats risque de paralyser le travail de Roger Louis dont la coopérative Scopitone a amassé une documentation considérable. Pour détourner les coups, il demande à Chris Marker de prendre la responsabilité du montage.
2084 (10 min.)
Le sujet devait être “un siècle de syndicalisme”. Difficile de faire tenir en dix minutes. Mais deux siècles, qui sait ?
La 6e face du Pentagone (27 min.)
Le 21 octobre 1967, une gigantesque manifestation a lieu à Washington contre la guerre du Viêt-Nam. Le mot d'ordre “action directe” se donne pour but d'occuper symboliquement les bâtiments du Pentagone, considérés comme le cœur de la machine militaire. Le film suit cette action pas à pas.
L'ambassade (film anonyme – 22 min.)
En ce temps-là, il arrivait qu'en cas de coup d'Etat, des opposants politiques se réfugient dans les ambassades.
« La jetée » de Chris Marker, 29 min, 1963.
« Rien ne distingue les souvenirs des autres moments : ce n’est que plus tard qu’ils se font reconnaître, à leur cicatrice. » La jetée.
« La jetée vient absolument en tête de la liste des films de sciences fiction. » William Gibson
« Sans soleil» de Chris Marker, 100 min, 1983.
Des lettres d'un cameraman free-lance, Sandor Krasna, sont lues par une femme inconnue. Parcourant le monde, il demeure attiré par deux "pôles extrèmes de la survie", le Japon et l'Afrique, plus particulièrement la Guinée Bissau et les îles du Cap Vert. Le cameraman s'interroge sur la représentation du monde dont il est en permanence l'artisan, et le rôle de la mémoire qu'il contribue à forger.
« La laque en Asie. De la technique à l’art» de Momoko Seto, 52 min, 2010.
La laque, une des plus anciennes techniques au monde née en Asie, est encore très présente dans plusieurs pays de ce continent. Utilisée pour coller les objets, les protéger ou encore pour améliorer les conditions de vie des populations, son histoire remonte au néolithique. La technique de la laque est devenue un art à part entière dans chacun des pays asiatiques qui l'ont adaptée à leurs spécificités.
« Ne me libérez pas je m’en charge» de Fabienne Godet, 2008, 107 min.
Ancien braqueur fiché au grand banditisme, Michel Vaujour a toujours préféré la fuite à la prison, l’aventure à la soumission, la liberté à la loi. En l’espace de 30 ans, il aura passé 27 ans en prison - dont 17 en cellule d’isolement - et sera parvenu à s’en échapper à cinq reprises avant d’obtenir une libération conditionnelle en 2003. Si cette vie trépidante l’a souvent exposé au pire, elle l’a aussi confronté à un incroyable face-à-face avec lui-même. Avec le temps, cette fuite en avant est devenue une ascension intérieure, une esquisse de philosophie où il lui a fallu vaincre une certaine idée de soi, de la vie et des autres. C’est à ce voyage initiatique que nous convie ce film.
« Trilogie d’Apu» de Satyajit Ray :
« La complainte du sentier » 125 min, 1955.
Dans un petit village du Bengale, vers 1910, Apu un garçon de 7 ans, vit pauvrement avec sa famille dans la maison ancestrale. Son père se réfugiant dans ses ambitions littéraires laisse sa famille s’enfoncer dans la misère. Révélation du festival de Cannes 1956, ce chef d’œuvre humaniste fit découvrir aux occidentaux un auteur majeur : Satyajit Ray
« L’invaincu », 108 min, 1956.
Dans le deuxième volet de la trilogie, Apu a 10 ans, il est installé avec sa famille à Bénarès. Son père gagne désormais sa vie en lisant des textes sacrés sur les escaliers qui dominent la Gange. Lion d’or à Venise en 1957.
« Le monde d’Apu », 100 min, 1958.
1930, Calcutta, Apu rêve de succès littéraire, mais faute d’argent il doit interrompre ses études et affronter le monde du travail. Un jour, invité à un mariage, il se voit contraint d’épouser la jeune mariée pour lui éviter le déshonneur, suite à l’accès de folie de son futur époux. Le dernier volet de la trilogie d’Apu est un chef-d’œuvre de modernisme, l’illustration parfaite et intemporelle de la vie d’un jeune couple, et de l’accomplissement d’un homme.
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