Vidéothèque

Direction de l'audiovisuel

EHESS  -  105 boulevard Raspail  -  75006 paris
Nouvelles acquisitions de la vidéothèque - mars 2010
  • Arts du mythe : collection dirigée par Jean-Paul Colleyn qui nous emmène au cœur des arts dit premiers et nous fait découvrir des œuvres majeures d’Afrique, d’Océanie, d’Amérique du Sud et d’Asie. En racontant le Mythe qui fait vivre chacune de ces œuvres, en donnant les clés de sa création, de ses usages, de son histoire, et aussi les enjeux artistiques traditionnels et contemporains qui l’animent, chaque film révèle l’imaginaire d’un peuple, une autre vision du monde, ici et là-bas.
  • « Vierges Ouvrante de Prusse » de Simon Backès, 26 min.
    La vierge ouvrante conservée au Germanisches National Museum de Nuremberg est l’une des rares statues de ce type à être parvenue jusqu’à nous. Pourquoi ces sculptures, si populaires a travers toute l’Europe de la fin du Moyen-Âge, ont-elles brusquement disparu – mises à l’écart ou détruites à partir de la fin du XVème siècle ?
  • « Mât du clan de la grenouille » de Simon Backès, 26 min.
    Ce mât est à l’origine un support à histoires. Pour le peuple qui l’a créé, les indiens Wet’suwet’en, il rappelle un mythe : la rencontre d’un de leurs ancêtres avec une créature surnaturelle. Ce mythe originel, des ethnologues occidentaux l’ont recueilli à plusieurs reprises auprès des anciens de la tribu, et déjà les versions diffèrent… »
  • « Ta No Kami du Japon » de Frédéric Ramade, 26 min.
    Ta No Kami est une divinité des rizières appartenant aux traditions shinto du Japon. Ce petit esprit des rizières et des récoltes est un objet rural du sud de l’île de Kyushu, lié à l’agriculture et à la fertilité. Il nous parle de la culture du riz, des samouraïs, d’anciens soldats et surtout des kamis, ces esprits encore très présents aujourd’hui dans les rapports des japonais à l’espace et à la nature… »
  • « Le Dama d’Ambara » de jean Rouch, 60 min, 1974.
    Tous les cinq ans, la société des masques des Dogon de Sanga, au Mali, organise un grand Dama, levée de deuil pour chasser la "chose dangereuse". Cette cérémonie avait été observée et analysée par Marcel Griaule. Il s'agit ici du grand Dama de sept dignitaires dont Ambara Dolo, principal informateur de Marcel Griaule. Le Dama dure trois jours pendant lesquels les nouveaux masques peints et ornés défilent et dansent pour enchanter les âmes des morts qui encombrent le village.
  • « Pèlerinages à la médaille miraculeuse » de Baptiste Buob, 50 min, 2005.
    Installée en plein coeur de Paris, la chapelle de la médaille miraculeuse est un lieu de pèlerinage de renommée internationale. Tous les ans, près de deux millions de personnes viennent visiter cette chapelle. Le film suit la journée de pèlerins français originaires du nord de la France, tout en découvrant un lieu singulier et permet de percevoir diverses façons de pratiquer et de penser le pèlerinage.
  • « Les gardiens invisibles » de Lisa Therme, 30 mn, 2006.
    Le village de Ouarad (Maroc) abrite le tombeau de Sidi Ahmed Dghoughi, fondateur de la confrérie des Hamadcha. La légende raconte comment il a ramené du Soudan la princesse des esprits musulmans, Lalla Aïcha, pour qu’elle l’assiste dans son combat contre les esprits maléfiques. Aujourd’hui la croyance en Aïcha est répandue à travers tout le Maroc. A travers le regard d’un homme, Mejdoub, et d’une femme, Nadia, le film dévoile la nature des relations qui unissent Lalla Aïcha à ses affiliés.
    Ce film a bénéficié du prix de l’atelier d’écriture documentaire de l’EHESS doté par le CNRS-Images.
  • « Une blessure, quelque part» de Lisa Therme, 39 mn, 2009.
    En 1940, Daniel à quinze ans et prend conscience, brutalement, subitement, de la possible barbarie des hommes. Il se lance alors, corps et âme, dans un combat contre les inégalités, au nom de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Rien, ni la déportation de sa famille, ni la violence de la guerre, ni même la peur, la vieillesse ou la maladie, rien n’entravera jamais sa volonté de se battre pour un monde libre.

Date
  • le mercredi 10 mars 2010
Contact
  • Corinne Raclin (corinne.raclin@ehess.fr)
    105 boulevard Raspail
    Accueil B, R.-de-Ch., salles 51-52
    tel 01 53 63 51 24

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