Nadège Lechevrel soutiendra sa thèse de linguistique le 24 octobre
La thèse examine le paradigme écologique en linguistique et le cas de l’écolinguistique. Ne pouvant se fonder sur des documents déjà existants faisant l’histoire de ce courant en linguistique, ce travail propose d’étudier un ensemble de références bibliographiques se présentant à la fois comme objet d’enquête (constitution d’un corps de textes de référence) et résultat de la recherche, complété par un repérage de la discipline sur Internet. L’examen détaillé des notions principales de l’écolinguistique permet d’inscrire les différentes orientations de ce courant dans le contexte des approches néo-darwiniennes de l’évolution du langage et de la cognition. Les différentes étapes de ce courant ont été retracées à partir du texte "fondateur" (Haugen, 1971), dont l’analyse montre les contradictions empiriques et théoriques qui menacent le paradigme, mais également la façon dont l’approche écologique contribue de façon intéressante à l’exploration de nouvelles méthodes et concepts dans les domaines de la sociolinguistique variationniste, du contact des langues et de la typologie.