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Enfances dans les monastères bouddhiques du Sikkim
salle 25
-
54 boulevard Raspail
- 75006 Paris
Mélanie Vandenhelsken a soutenu sa thèse de doctorat en 2002 à l’université Paul Valéry de Montpellier. Celle-ci concerne le monastère bouddhique nyingmapa de Pemayangtse dans l’Ouest du Sikkim (Himalaya oriental, Inde) et les relations de cette institution religieuses avec les villages environnants. Elle mène actuellement des recherches sur le monachisme sikkimais en affiliation avec le Namgyal Institute of Tibetology, Gangtok, Sikkim.
Résumé
Le Sikkim compte environ quatre-vingt monastères bouddhiques dont les plus anciens datent des années 1650 c'est-à-dire des débuts de la royauté sikkimaise.
La plupart sont de l’école des « anciens [tantra] », qui met l’accent sur les pratiques rituelles et accepte des modes de vie non monacaux. Au Sikkim d’ailleurs, les religieux bouddhistes sont, pour la plupart, des spécialistes de rituels maîtres de maison, comme l’Himalaya en compte de nombreux. I
ls sont fermiers ou employés et se retrouvent régulièrement au monastère pour les célébrations de rituels. Le recrutement des membres des communautés religieuses se fait dans l’enfance, à partir de l’âge de trois ou quatre ans. Ceux-ci sont recrutés dans leur localité et dans une ethnie ou quelques ethnies déterminées. L’intégration dans la communauté religieuse se fait par le biais d’un rituel appelé « entrée dans la règle ».
Ce rituel, au cours duquel des vœux sont prononcés (mais non pas le vœu de célibat) astreint l’impétrant à respecter des règles spécifiques à son monastère. Toutefois, tous les enfants « entrés dans la règle » ne deviendront pas membres de la communauté religieuse ; certains sont scolarisés dans des écoles publiques puis mènent une vie laïque. Mais d’autres entrent à l’école du monastère et entament une carrière religieuse.
Je vais ici décrire les enfances dans deux monastères du Sikkim (Pemayangtse et Tashiding) en souhaitant montrer ce que celles-ci nous disent de la place des enfants dans cet univers ainsi que des monastères qui les accueillent.
La plupart sont de l’école des « anciens [tantra] », qui met l’accent sur les pratiques rituelles et accepte des modes de vie non monacaux. Au Sikkim d’ailleurs, les religieux bouddhistes sont, pour la plupart, des spécialistes de rituels maîtres de maison, comme l’Himalaya en compte de nombreux. I
ls sont fermiers ou employés et se retrouvent régulièrement au monastère pour les célébrations de rituels. Le recrutement des membres des communautés religieuses se fait dans l’enfance, à partir de l’âge de trois ou quatre ans. Ceux-ci sont recrutés dans leur localité et dans une ethnie ou quelques ethnies déterminées. L’intégration dans la communauté religieuse se fait par le biais d’un rituel appelé « entrée dans la règle ».
Ce rituel, au cours duquel des vœux sont prononcés (mais non pas le vœu de célibat) astreint l’impétrant à respecter des règles spécifiques à son monastère. Toutefois, tous les enfants « entrés dans la règle » ne deviendront pas membres de la communauté religieuse ; certains sont scolarisés dans des écoles publiques puis mènent une vie laïque. Mais d’autres entrent à l’école du monastère et entament une carrière religieuse.
Je vais ici décrire les enfances dans deux monastères du Sikkim (Pemayangtse et Tashiding) en souhaitant montrer ce que celles-ci nous disent de la place des enfants dans cet univers ainsi que des monastères qui les accueillent.
Date
- le mardi 6 novembre 2007 de 14h à 16h
Contact
- Véronique Bouillier (veronique.bouillier@ehess.fr)