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La ville en Asie du Sud, analyse et mise en perspective.
Purusartha n° 26, ouvrage collectif qui mobilise divers champs disciplinaires des sciences sociales afin de mettre en perspective l'expérience urbaine indienne. Textes réunis par Véronique Dupont et Djallal G. Heuzé
Considérée en même temps comme société et espace, la ville nous semble devoir être appréhendée comme le produit du jeu d’un ensemble d’acteurs sociaux, économiques et politiques qui développent des pratiques bien souvent contradictoires en fonction d’intérêts divergents. Sociétés et formes urbaines ainsi créées correspondent à la combinaison unique d’influences mondiales et locales, non réductibles à des dualités simplistes. La ville peut être aussi appréhendée comme un révélateur : elle introduit à des transformations illustratrices de ce qui l’entoure, fonctionnant comme un microcosme d’une société trop vaste pour être mise en scène ou émergeant comme le lieu de ruptures essentielles. La ville d’Asie du Sud n’est pas seulement un phénomène en soi, capable d’infléchir ou de fonder les réalités sociales. Elle est un cadre d’une exceptionnelle importance. Elle invente, elle module, elle régule la relation à autrui et les consciences de soi, participant à l’élaboration d’une société en mouvement, dont elle accentue souvent, mais parfois, de manière intrigante, entrave aussi les fluidités.
Considérée en même temps comme société et espace, la ville nous semble devoir être appréhendée comme le produit du jeu d’un ensemble d’acteurs sociaux, économiques et politiques qui développent des pratiques bien souvent contradictoires en fonction d’intérêts divergents. Sociétés et formes urbaines ainsi créées correspondent à la combinaison unique d’influences mondiales et locales, non réductibles à des dualités simplistes. La ville peut être aussi appréhendée comme un révélateur : elle introduit à des transformations illustratrices de ce qui l’entoure, fonctionnant comme un microcosme d’une société trop vaste pour être mise en scène ou émergeant comme le lieu de ruptures essentielles. La ville d’Asie du Sud n’est pas seulement un phénomène en soi, capable d’infléchir ou de fonder les réalités sociales. Elle est un cadre d’une exceptionnelle importance. Elle invente, elle module, elle régule la relation à autrui et les consciences de soi, participant à l’élaboration d’une société en mouvement, dont elle accentue souvent, mais parfois, de manière intrigante, entrave aussi les fluidités.
Date
- le mercredi 10 octobre 2007