Savoirs de femmes dans l'Europe (fin Moyen Age début Temps modernes)
Université Toulouse le Mirail, Bâtiment Duranti, salle Osète
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rue du lieutenant-colonel Pélissier, dit Carton
- Toulouse 31000
Colloque international à l'université de Toulouse le Mirail
Toulouse 11-12 mai 2007
Dans l'Europe de la fin du XVe siècle et du XVIe siècle, les textes faisant état d'un savoir spécifiquement détenu par les femmes, transmis entre elles de façon orale et constitué par un corps de croyances et de « recettes », sont nombreux.
Ce colloque est consacré à l'analyse de l'émergence, au seuil des Temps dits modernes, d'un tel genre, mais aussi, plus largement, à la question des rapports hommes-femmes que ces textes soulèvent.
Il est organisé par le laboratoire ELIRE (dir. Nathalie Dauvois, Université de Toulouse-Le Mirail), le CNRS (LAHIC, dir. Daniel Fabre, équipe du IIAC UMR 8177 EHESS-CNRS) et l'Université d'Amsterdam.
Un premier ensemble de textes est formé par le « cycle des quenouilles », auquel allusion est faite dès 1456 et qui sera élaboré dans la seconde moitié du XVe siècle entre Flandres et Hainaut. Connus par deux manuscrits bourguignons (Chantilly, BnF), l'un des cycles d'Évangiles des quenouilles fait l'objet d'une première impression à Bruges (Colard Mansion, ca. 1480) avant de connaître, dans le premier tiers du XVIe siècle, une rapide diffusion en France (Lyon, Paris, Rouen). Une version néerlandaise, Die evangelien vanden sprinrocke, a dû exister dès 1480 ; elle est imprimée vers 1520 (Anvers, Michiel van Hoochstraten), bientôt suivie de trois rééditions (la dernière datant de 1662). Une version anglaise, The gospelles of dystaves, paraît à Londres, chez Wynkin de Worde, vers 1507 et une allemande, Des Kunkels oder Spinnrockens Evangelia, est publiée en 1537 à Cologne. À cet ensemble se rattache une adaptation en occitan, due au Toulousain Pierre Du Cèdre, les Ordenansas et coustumas del libre blanc (Toulouse, 1555).
Date
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du
vendredi 11 mai 2007 à 09h30 au
samedi 12 mai 2007 à 18h
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