Une refonte profonde du site web de l'École

En se dotant, il y a quelques années, d'un site web, l'École est entrée dans une nouvelle approche de la communication, externe autant qu'interne. Mais nous n'avons pas fini, à beaucoup près, de découvrir les implications que cet outil comporte pour notre vie collective, et pour nos relations avec notre environnement. Ces implications se logent parfois dans les détails ! À titre d'exemple: le bon positionnement des pages du site sur les moteurs de recherche (tels Google) requiert que l'on emploie dans chaque document publié en ligne le sigle « EHESS ». Le nom développé ou la seule mention de « l'École » peuvent paraître conjointement, mais employés seuls, ils ne garantissent pas une indexation optimale .

La première attente que nous exprimons, après ces quelques années d'expérience, est évidemment que notre site rende compte, de façon toujours plus claire, complète et attrayante, de nos activités, de nos productions et des évènements qui se produisent dans nos murs. Mais nous avons appris aussi que les vitrines les plus séduisantes prennent vite la poussière ! Nous sommes souvent déçus du décalage entre les informations fournies par le site et la vie réelle de l'établissement, et frustrés par la présentation un peu statique qu'il offre trop souvent de celle-ci.

Pour aller de l'avant et nous pourvoir d'un outil plus performant, il nous fallait faire entrer notre site dans une nouvelle phase de son développement, en l'adossant plus fermement à des outils dynamiques de circulation et de partage de l'information entre tous les secteurs d'activité de notre maison. Ceci impliquait en même temps d'organiser la pluralité des voies d'accès permettant à des utilisateurs différents – enseignants-chercheurs, ingénieurs et administratifs, étudiants, visiteurs familiers de l'École et simples internautes – d'y trouver ce qu'ils viennent y chercher, ou de découvrir utilement notre établissement, en français, mais aussi dans d'autres langues internationales, pour les pages d'accueil tout au moins.

Ce travail de rénovation et de développement a été pris en charge par la nouvelle et toute jeune équipe du CERC (Centre d'édition web, de ressources électroniques et de communication) qui œuvre au sein de la DISC
(Division de l'informatique, des systèmes d'information et de la communication). Placée sous la direction de Michaël Miller, cette équipe s'est employée à mettre en place les circuits organisationnels et logiciels
permettant de faire remonter les informations sur la vie des centres et des services, sur les enseignements, les colloques, les publications etc. afin qu'elles soient diffusées efficacement et que les mises à jour
indispensables puissent être répercutées harmonieusement à tous les niveaux.

Pour réaliser cette refonte, il fallait se donner les moyens d'une connaissance fine des besoins de tous les utilisateurs, opérer la mise en place d'un système de gestion des contenus, et, pour cela, identifier les
services et les personnes habilités à intervenir en temps réel pour procéder aux mises à jour. Le système retenu a été choisi pour sa puissance, sa fiabilité, et la simplicité de son maniement (il n'exige pas de formation sophistiquée pour être utilisé). Il garantit une qualité d'ergonomie pour tous les usagers et un accès facilité aux personnes handicapées. Il prévoit avec précision les domaines et circuits d'intervention sur les contenus, en veillant à ce que ces interventions ne compromettent pas l'architecture globale - et donc la lisibilité - du site.

L'élaboration technique est aujourd'hui pratiquement à son terme : le processus d'examen et de sélection des logiciels est entré dans sa phase finale. Pour consolider l'opération, le SIGA (Service d'informatique de gestion pour l'administration, placé sous la responsabilité de Marie-Anne Marquet) travaille d'arrache-pied à la réalisation de l'annuaire électronique de l'École, point de jonction des diverses bases de données constituées par les services en fonction de leurs besoins. Cet annuaire sera le premier support de la construction de l'espace numérique de travail (ENT) qui est notre prochain horizon.

Tous ces efforts réunis, et le soutien de tous, devraient nous permettre de faire entrer l'École, avant la prochaine rentrée universitaire, dans une nouvelle étape de sa « révolution numérique ». Cette étape, nous le savons déjà, en appellera d'autres, qui justifient les moyens financiers importants dont nous avons demandé l'inscription à notre prochain contrat quadriennal. Au-delà, c'est bien un changement de culture qu'il nous faut opérer, afin
d'assurer le plus efficacement possible la présence de l'EHESS dans l'espace numérique globalisé de la recherche et de l'enseignement supérieur.

Date
  • le mardi 8 novembre 2005

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