Les transitions en cours dans les pays arabes se caractérisent par la dimension juridique et plus particulièrement constitutionnelle que les différents acteurs du jeu politique ont conféré au changement politique. Si ces réformes juridiques et institutionnelles devaient permettre de répondre aux aspirations démocratiques des populations en mettant en place de nouvelles règles de répartition des pouvoirs, elles se sont toutefois heurtées à des développements politiques inattendus qui ont entravé leur mise en œuvre dans plusieurs pays de la région.
Cette table ronde dressera un premier bilan des processus de transition post printemps arabes à travers le prisme des liens entre droit et politique, en étudiant de façon plus particulière les processus constitutionnels en cours en Tunisie et en Egypte.