« Le monde inquiet : Machiavel, Montesquieu et Tocqueville » (Diego Vernazza)
EHESS
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Salle 2, 105 boulevard Raspail
- 75006 - Paris
Membres du Jury :
- Robert Damien, Université Paris Ouest Nanterre – Paris X.
- Pierre Manent, EHESS (Directeur de thèse.
- Thierry Ménissier, Université Pierre Mendès France – Grenoble II.
- Philippe Raynaud, Université Panthéon-Assas – Paris II.
- Céline Spector, Université Michel de Montaigne – Bordeaux III.
- Paul Zawadski, Université Panthéon-Sorbonne – Paris I.
Cette thèse propose une interprétation des œuvres de Machiavel, de Montesquieu et de Tocqueville à partir de la mise en place d’une conversation entre elles. Son enjeu principal est interprétatif : il s’agit de jeter un peu plus de lumière sur trois œuvres classiques de la philosophie politique occidentale. Comme fil directeur, on suivra ici l’histoire de la notion à la fois anthropologique, politique et sociale d’« inquiétude ».
L’autre grand enjeu de cette thèse est de contribuer à mettre en valeur cette « science politique nouvelle », comme l’appellera Tocqueville, qui se caractérise par la recherche d’une articulation singulière entre l’analyse du fait, de la vie sociale telle qu’elle est, et la critique politique, la mise en question de ce qui est. Ce que Machiavel, Montesquieu et Tocqueville ont en commun, c’est le fait de penser à partir d’une expérience, tout en se donnant les moyens du jugement et de la critique. Dégager ces différents rapports entre l’analyse et la critique sociale et politique, chercher des critères capables d’informer le jugement politique là où il n’y a plus de repères objectifs communément acceptés, est sans doute l’ambition la plus générale de cette thèse.
Date
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le
mercredi 19 octobre 2011 à 09h
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