Nouvelles formes de division du travail religieux dans le catholicisme français

Entre idéal sacerdotal, processus de professionnalisation et accomplissement de soi

MSH, s. 15  -  54 bd Raspail  -  75006 Paris

Thèse soutenue par Céline Béraud

Préparée sous la direction de Danièle Hervieu-Léger

Président du jury : M. Jean-Paul Willaime, Directeur d'études à l'EPHE (Ve section)

Jury : M. Pierre-Michel Menger, Directeur d'études à l'EHESS
M. Denis Pelletier, Professeur à l'université Lyon-II
M. Philippe Portier, Professeur à l'université Rennes-I

Spécialité : Sociologie


On assiste depuis une vingtaine d'années à un approfondissement et à une complexification de la division du travail religieux dans le catholicisme français. Les prêtres collaborent désormais avec des diacres et des permanents laïcs (en majorité des femmes). Bien que ces derniers aient acquis dans les diocèses une place indispensable, la reconnaissance que l'Église leur assure est encore très timide. Leur statut tant d'un point de vue professionnel – pour ceux qui sont salariés – que théologique est en effet marqué par un manque de visibilité et une indéniable fragilité. Ceci les conduit, comme les diacres, à différentes formes de bricolages rituels, parfois peu canoniques, ainsi qu'à la construction d'une légitimité par « le bas ».

Tous, clercs comme laïcs, sont désormais sensibles aux schémas généraux, de compétence, de performance et d'accomplissement de soi, ce qui entraîne une reformulation de l'idéal vocationnel davantage conforme aux caractéristiques de la modernité psychologique.
Date
  • le vendredi 10 décembre 2004
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