Des chiens auprès des hommes. Ou comment penser la présence des animaux en sciences sociales

EHESS, salle 524  -  54 Bd Raspail  -  75006 PARIS

Soutenance de Thèse Marion Vicart, Doctorante EHESS-GSPM, le jeudi 10 juin en salle 524 au 54 Bd Raspail de 9h à 14h.

Jury

  • Florence Burgart (Directrice de recherches en philosophie à l'INRA)
  • Dominique Guillot (Directeur de recherches de sociologie au CNRS)
  • Laurence Kaufmann (Professeure ordinaire de sociologie de la communication à l'Université de Lausanne)
  • Cyril Lemieux (Maître de conférences en sociologie à l'EHESS)
  • Albert Piette (directeur de thèse - Professeur de sociologie à l'Université de Picardie)
  • Véronique Servais (Professeure de sciences de la communication à l'Université de Liège)

Résumé

 Presqu’un humain et en même temps presque une chose. C'est sur ce constat que repose notre thèse : en sciences humaines et sociales, la présence canine est souvent située dans un entre-deux difficilement saisissable. Ni vraiment « quelqu’un », ni vraiment « quelque chose », le chien au final n’est jamais étudié comme il « est ». Où est le chien ? Comment l’observer comme une présence située ? Comment l’étudier dans les spécificités de son existence ? Ce sont les questions autour desquelles se formule la problématique de cette recherche. Son fil conducteur consiste en une épistémologie et une méthodologie permettant de construire un nouveau mode de présence des animaux en sciences sociales, en vue d’élaborer des connaissances sur l’homme et sur le chien de nature compatible. Une observation-description spécifique, appelée phénoménographie équitable, est  placée au cœur de la recherche. Cette démarche s’appuie sur l’analyse détaillée des modalités de présence d’hommes et de chiens observés dans les situations les plus ordinaires. Plus particulièrement, à l’aide de séquences imagées, elle permet d’étudier leurs capacités cognitives et leurs attitudes ordinaires afin de découvrir les différences et les similitudes. L’hypothèse sous-jacente de ce travail est que, malgré les spécificités de leur existence, l’homme et le chien partagent un mode de présence mineur fondé sur la distraction et le relâchement. Ce mode mineur est une composante essentielle de leur relation interspécifique dont nous cherchons à déterminer les enjeux. L’exemple du chien nous montre comment le rôle joué par la nouvelle présence des animaux peut nous aider à appréhender une autre définition de l’anthropologie.

 Mots clés : animal, humain, présence, existence, relation, méthodologie, phénoménographie, sociologie, anthropologie, épistémologie.
La soutenance est publique donc ouverte à tous.

L'introduction de la thèse est consultable à l'adresse : http://phenoanthropo.canalblog.com/archives/f_4__la_these_terminee___des_chiens_aupres_des_hommes/index.html

ou http://phenoanthropo.canalblog.com/    (rubrique F.4)

Date
  • le jeudi 10 juin 2010 à 09h
Contact
  • Marion VICART (puppy_ion@yahoo.fr)
    ATER en Sociologie, Université Picardie Jules Verne
    Formation Doctorale de Sociologie
    EHESS-GSPM

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