L'engagement ethnographique

Daniel Cefaï, Paul Costey, Edouard Gardella, Carole Gayet-Viaud, Philippe Gonzales, Erwan Lemener et Cécric Terzi (dir.), L'engagement ethnographique, Paris, Editions de l'EHESS, 2010.

Observer, participer, comprendre, décrire sont les étapes clés du travail de l'ethnographe. Elles ont donné lieu à de véritables controverses, d'autant plus intenses que s'est accru l'engagement du chercheur dans la cité. Présentant des textes récents, mais déjà classiques, L'engagement ethnographique se lit comme une anthologie de réflexions sur le travail de terrain.

Du terrain aux comptes rendus de situations sociales, l'ethnographie est, plus qu’une méthode, un art de mener l’enquête. Ses pratiques ont connu de grandes transformations, à l’épreuve de la mondialisation. Elles s’enrichissent des apports de l’histoire et de l’analyse de réseaux. De territoire circonscrit, le terrain devient flux. La tâche de l’ethnographe est désormais de suivre de site en site des personnes, des capitaux, des marchandises, des techniques, des histoires, des conflits… Il se retrouve aux avant-postes de la réflexion sur la globalisation. Les contributeurs nous font part de leurs réflexions sur le travail de terrain, sur le projet et les modes d’engagement de l’ethnographe. Enquêter, c’est s’engager dans des activités, s’impliquer dans des échanges, collecter des informations et, dans le même mouvement, transformer des savoirs et se transformer soi-même. L’expérience du terrain est ici irremplaçable : elle permet une pensée en prise sur le concret.

Sommaire à consulter : http://www.editions.ehess.fr/ouvrages/ouvrage/lengagement-ethnographique/
Date
  • le vendredi 26 mars 2010
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