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Atelier de réflexion du GTMS
Cycle « L'Etat sur ses limites »
EHESS, salle 2
-
105, bvd Raspail
- 75006 Paris
Le Cycle « L'Etat sur ses limites » est organisé par Barbara Karatsioli (barbarakaratsioli@hotmail.com)
Séance du Jeudi 18 Mai à 17h (Salle 2)
Stéphanie Mahieu, anthropologue : Entre gouvernance et gouvernementalité internationale, les Institutions internationales face aux crimes de guerre.
Comment est-ce que le droit international peut intervenir au gouvernement de l'Etat lors des excès de violence de l'Etat face à une partie de sa population? Et comment et sur quels critères le droit international peut-il intervenir par la suite pour définir les responsabilités dans les crimes de guerre ? Ses questions se rencontrent en particulier dans le cadre de la guerre en ex-Yougoslavie. La question de l'intervention internationale dans le gouvernement de la Yougoslavie sans nier la souveraineté de l'Etat s'est fréquemment posée dans les années 1990.
Dans les années 2000, l'attribution de la justice repose des questions semblables. Comment condamner un haut dirigeant de l'Etat sans nécessairement délégitimer une entité politique dans un espace post-guerre ? Comment définir les coupables et les crimes ainsi que les limites des inculpations sans entraver un processus de réconciliation ? La justice implique une distinction entre responsabilité individuelle et culpabilité collective et un exercice de la justice au niveau international et au niveau local. Dans la perspective d'une anthropologie du Droit, Stéphanie Mahieu abordera les processus d'attribution de justice au niveau international et au niveau local à partir des procès d'Ovcara.
Séance du Jeudi 18 Mai à 17h (Salle 2)
Stéphanie Mahieu, anthropologue : Entre gouvernance et gouvernementalité internationale, les Institutions internationales face aux crimes de guerre.
Comment est-ce que le droit international peut intervenir au gouvernement de l'Etat lors des excès de violence de l'Etat face à une partie de sa population? Et comment et sur quels critères le droit international peut-il intervenir par la suite pour définir les responsabilités dans les crimes de guerre ? Ses questions se rencontrent en particulier dans le cadre de la guerre en ex-Yougoslavie. La question de l'intervention internationale dans le gouvernement de la Yougoslavie sans nier la souveraineté de l'Etat s'est fréquemment posée dans les années 1990.
Dans les années 2000, l'attribution de la justice repose des questions semblables. Comment condamner un haut dirigeant de l'Etat sans nécessairement délégitimer une entité politique dans un espace post-guerre ? Comment définir les coupables et les crimes ainsi que les limites des inculpations sans entraver un processus de réconciliation ? La justice implique une distinction entre responsabilité individuelle et culpabilité collective et un exercice de la justice au niveau international et au niveau local. Dans la perspective d'une anthropologie du Droit, Stéphanie Mahieu abordera les processus d'attribution de justice au niveau international et au niveau local à partir des procès d'Ovcara.
Date
- le jeudi 18 mai 2006 à 17h
Contact
- Barbara Karatsioli (barbarakaratsioli@hotmail.com)
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