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La pensée totalitaire : translation symbolique et changement social. Deux cas d'analyse
EHESS salle 8
-
105, boulevard Raspail
- 75006 Paris
Séance spéciale de séminaire, organisé par Giacomo Loperfido, caneandaluso@gmail.com
Le 2 mars 2006 de 17h à 19h,
Intervenants : Michael Nafi (ParisVII) et Giacomo Loperfido (EHESS /GTMS)
Discutants : à définir
Est-il possible de penser les phénomènes de violence contemporaine selon des perspectives qui vont au-delà du « clash of civilisations » ?
La comparaison entre les discours du terrorisme spontanéiste de la fin des années 70 en Italie, et de la violence islamiste naissante, et qui se développe de plus en plus au sein de l'Occident, nous ont paru un bon point de départ pour aborder cette problématique.
En analysant comparativement les deux cas, on verra comment le changement des conditions de vie a engendré des phénomènes de mobilité sociale vers le haut et vers le bas.
Les acteurs mouvant vers le haut du système, tendent à créer les archétypes symboliques qui poussent et justifient leur ascension et leur pouvoir. Plus fréquemment, ils s'emparent des symboles existants, tout en leur conférant des significations nouvelles, plus à même de servir leurs buts.
L'analyse sera ainsi focalisée autour de la transmission des « nouveaux symboles » transversalement au système social. Comment ceux-ci en modifient les structures, et en sont à leur tour modifiés ?
Les participants seront interpellés sur les thèmes suivants :
Comment pourrait-on mettre en relation la naissance de la violence avec les processus de changement social et culturel ?
Peut-on envisager une relation entre production culturelle et mécanismes du pouvoir ?
La montée des logiques identitaires, ethniques et indigènes, sont-elles liées aux possibilités de mobilité sociale ?
Peut-on connecter la naissance des structures culturelles susdites avec un processus de « fragmentation sociale » ? Est-il possible de connecter fragmentation sociale et communautarisme ?
Le 2 mars 2006 de 17h à 19h,
Intervenants : Michael Nafi (ParisVII) et Giacomo Loperfido (EHESS /GTMS)
Discutants : à définir
Est-il possible de penser les phénomènes de violence contemporaine selon des perspectives qui vont au-delà du « clash of civilisations » ?
La comparaison entre les discours du terrorisme spontanéiste de la fin des années 70 en Italie, et de la violence islamiste naissante, et qui se développe de plus en plus au sein de l'Occident, nous ont paru un bon point de départ pour aborder cette problématique.
En analysant comparativement les deux cas, on verra comment le changement des conditions de vie a engendré des phénomènes de mobilité sociale vers le haut et vers le bas.
Les acteurs mouvant vers le haut du système, tendent à créer les archétypes symboliques qui poussent et justifient leur ascension et leur pouvoir. Plus fréquemment, ils s'emparent des symboles existants, tout en leur conférant des significations nouvelles, plus à même de servir leurs buts.
L'analyse sera ainsi focalisée autour de la transmission des « nouveaux symboles » transversalement au système social. Comment ceux-ci en modifient les structures, et en sont à leur tour modifiés ?
Les participants seront interpellés sur les thèmes suivants :
Comment pourrait-on mettre en relation la naissance de la violence avec les processus de changement social et culturel ?
Peut-on envisager une relation entre production culturelle et mécanismes du pouvoir ?
La montée des logiques identitaires, ethniques et indigènes, sont-elles liées aux possibilités de mobilité sociale ?
Peut-on connecter la naissance des structures culturelles susdites avec un processus de « fragmentation sociale » ? Est-il possible de connecter fragmentation sociale et communautarisme ?
Date
- le jeudi 2 mars 2006 de 17h à 19h
Contacts
- Emilie Jacquemot (gtms@ehess.fr)
- Estelle Girard (gtms@ehess.fr)
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