Esclavage moderne ou modernité de l'esclavage ?

Janvier 2006. Revue Cahiers d’études africaines ; n°179-180

Alors que la référence au droit de propriété est un thème commun à tous les débats sur la nature de l'esclavage et des « pratiques analogues à l'esclavage », on constate aujourd'hui que la notion de propriété renvoie largement à des configurations historiquement disparues (l'esclavage colonial — mais subsiste des enjeux, en France notamment, autour de la mémoire de la traite négrière) ou devenues rares (sociétés sahéliennes).
Cette référence datée peut-elle occulter d'autres visages de l'esclavage — dont une part serait apparue en contournement des l'abolitions — liés au contrôle total auquel une personne est assujettie de la part d'un autre être humain (comme dans la « traite des femmes » ou l'« esclavage des enfants ») ?
L'invention de la notion d'« esclavage moderne » est-elle l'appropriation opportuniste d'une catégorie anachronique et reflète-t-elle l'incapacité de penser la perpétuation de la sujétion au cœur de la société salariale sinon comme métaphore de l'inacceptable?

Janvier 2006. Revue Cahiers d'études africaines ; n°179-180
ISBN 2-7132-2049-1
31 €
Plus d'information : fiche ouvrage "APCEA179180"

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ou aux Éditions de l'EHESS (01 53 63 53 56)
Date
  • du jeudi 19 janvier 2006 au  lundi 30 janvier 2006
Contact
  • Agnès Belbezet (belbezet@ehess.fr)
    Editions de l'EHESS
    131 boulevard Saint-Michel
    75005 Paris
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